| J'emprunte trois fois ces passages : une fois dans la réalité, une autre fois dans le rêve et enfin par le dessin.
Sont réunis plusieurs récits courts sur la fugacité des souvenirs et
des impressions avec une plus longue histoire où je me promène dans les
rues silencieuses de ma ville natale, une autre sur Syd Barrett, une
autre sur une rue à Mulhouse qui jouxte la prison...
une chronique sur Du9...
"...Vincent Vanoli toujours
impeccable dans son récit quasi buzattien..." Jean Pierre Dionnet en 2010 sur son blog.
"Visite émouvante dans l'universalité de l'est de la France.
Dans ce recueil
d'histoires courtes intimes, où l'autobiographie de mêle à des rêves de
fan de rock, V. Vanoli invite à découvrir les paysages de l'est de la
France, où il est né et où il réside. A ses souvenirs personnels
s'ajoutent des considérations sur le dépeuplement des territoires
postindustriels, les transformations urbaines, l'effacement progressif
des souvenirs d'une région ouvrière, en faisant du passage aux escaliers
un très fin travail sur la mémoire. Dans la plus longue de ces
nouvelles, il fait le tour en caméra subjective de sa ville natale,
Mont Saint Martin (Meurthe et Moselle). Sous son trait sombre et
précis, les paysages défilent, de la maison familiale à la ZUP, des
placettes aux avenues. les noms des rues, des salles des fêtes, sont de
ceux que l'on peut croiser dans n'importe quelle ville. Et c'est par
ces détails les plus ordinaires que V.Vanoli touche à l'universel."
Anne-Claire Norot dans les Inrockuptibles776, octobre 2010.
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