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Riberac, collégiale- octobre 2024
Du charbon et des plumes

dans le cadre du festival bd de Bassillac
film

      Peut être une image de texte
Vandoeuvre-les-Nancy, Centre Culturel André Malraux- mars 2019
Pour qui sonne le gris

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"Né en 1966 à Mont Saint Martin dans le bassin de Longwy, Vincent Vanoli a suivi des études d’arts plastiques à l’Université de Strasbourg avant d’obtenir le CAPES d’arts plastiques en 1990. Auteur de bandes dessinées, Vincent Vanoli parcourt depuis trente ans un sentier graphique très singulier. Avec des ouvrages tels que Rocco et la toison et L’œil de la Nuit, il s’affirme dans la bande dessinée contemporaine comme un narrateur hors pair, emprunt d’intégrité. L’exposition Pour qui sonne le gris permet de découvrir un univers graphique qui fait jaillir des contextes les plus communs, les situations les plus extraordinaires.
“ Le gris, c’est ma couleur. Jamais je n’ai considéré mes dessins autrement qu’avec du gris.  Le gris, c’est l’état intermédiaire, mal défini, variable entre le noir et le blanc, entre le réel et le merveilleux. Cette matière grise épaisse est présente depuis mes débuts. Je trace des sillons sur la feuille et frotte ensuite cette surface creusée d’une couche de pastel noir jusqu’à en avoir la main toute noire. Puis, je reviens dessus à la gouache blanche ou au tippex, parfois au stylo à bille noir. Ce gris, cette matière et cet espace saturé, nerveux cherchent à mettre le lecteur en connivence : c’est un sésame sollicitant le sens du toucher par la vue et l’imaginaire. Les lecteurs qui sont plus sensibles à l’imaginaire de la matière rentrent plus facilement dans mes pages. Le gris de la matière sonne ! Et si ce gris était le souvenir des murs de Mont Saint Martin, de Longwy, du Pays-Haut industriel ? C’est parfois encore le paysage de mes rêves, le territoire gris de mon enfance que je fais revivre sur les pages que je dessine. Mes histoires cherchent souvent à s’ancrer (et s’encrer) dans les rêves. Sans les retranscrire, je cherche plutôt à traduire l’ambiance des rêves, avec leurs modes de fonctionnement, leurs chausses trappes, leurs brouillards et leurs brisures de sens qui croisent parfois le mythe. Dans un état de rêverie éveillée, j’ausculte les choses de la vie quotidienne en contemplatif silencieux et à peine mobile, cherchant à faire apparaître un monde et à en révéler le merveilleux, le fantastique. Dans mes pages, les formes sont tarabiscotées, dynamiques, souvent en mouvement, et l’espace est saturé de formes et de signes. Cette horreur du vide traduit ma confusion et un état incertain, à l’image de l’archétype de mes personnages. Dans ce monde de l’incertitude et du grotesque où les forment refusent de se stabiliser, mes personnages doutent, se fondent dans la nuit, marchent perdus dans les chimères de leurs souvenirs mélancoliques. Les chemins sont toujours tortueux, les faisant hésiter, bifurquer. Les nez se tordent, s’enroulent, les visages se déforment, les corps se penchent et s’amollissent, les décors aussi parfois fondent ou alors se tendent, devenant coupants et écrasants. L’issue se trouve alors dans l’innocence des personnages, la poésie qui découle de cette inadéquation et l’espace de merveilleux par lequel ils se protègent.”
carton de présentation de l'exposition.
Montbéliard, artothèque Ascap- oct/nov 2018
Voyages incertains
vernissage-dédicace le vendredi 5 octobre, 18h/visite guidée le samedi 17 novembre.

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Strasbourg, Médiathèque de l'ESPE, Meinau- mars 2018
Dans le cadre du festival Central Vapeur spécial Grande Bretagne, pages de Brighton Report, D'une île à l'autre, peintures acryliques, objets divers et film.
un extrait du film.
 (droits réservés)
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Douai, bibliothèque municipale- mai 2017
Exposition Rocco et la Toison 
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  Partenariat développé par Yann Stenven, professeur d'arts plastiques au collège Châtelet avec la bibliothèque municipale. Les planches originales ont été  
  exposées aux côté de manuscrits et oeuvres sorties du fond patrimonial de la bibliothèque. La statue de Saint Roch d'un anonyme du XIIIème siècle à été
  prêtée par le musée de la Chartreuse.

Saint-Michel-sur-Orge, Médiathèque Marie Curie- avril 2011
Exposition de planches de bande dessinée et de peintures/ dessin concert avec Lauter
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Mulhouse, Bibliothèque Grand Rue- janvier 2010
Dans le cadre de Momix 2010
Exposition et dessin-concert avec Lauter
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«Le titre de l'expo est « Matière grise ». (…) Poésie en plus, on pense spontanément à un rejeton de Jacques Tardi qui aurait dégusté les grands films
expressionnistes allemands au berceau. Inquiètantes, poètiques, burlesques, les planches exposées « embarquent »d’autant plus facilement le spectateur qu’elles laissent voir au grand jour la maîtrise de Vincent Vanoli. « Cette matière grise et noire agit comme un « sésame » qui entraîne (ou non) le lecteur dans un parcours  grotesque, funeste et incongru en désirant le prendre pleinement comme confident mélancolique », résume le dessinateur ».
extrait du journal L’Alsace en janvier 2010


Albi, Galerie l'Aquarium - avril 2007
Exposition à l'occasion de la sortie du livre « Panique à Saint Pancréas » chez les Requins Marteaux dans leur galerie albigeoise l'Aquarium.   
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Saint Herblain, Médiathèque Hermeland- 2001

Le Tour du steack

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Exposition  « LE TOUR DU STEACK » à la médiathèque Hermeland à Saint Herblain, près de Nantes, en octobre/novembre 2001.
« Mais ça lui fait quand même du bien de sortir de chez lui pour acheter des crêpes au fromage, car il aime aussi le côté pop des choses ». Comment ne pas dire du  bien d'un auteur qui écrit des dialogues si croustillants ? Avec l'exposition « Un Tour Du Steack » Vincent Vanoli nous plonge dans un monde qui navigue entre déprime et dérision. Ses planches et tableaux au graphisme sombre mélangent le fantastique et l 'humanité du quotidien, il écrit des poèmes
métaphoriques où de grotesques rêveurs sont confrontés à leurs dures réalités ».
Extrait de Pulsomatic, oct/nov2001


Montréal, Galerie F52- juin 2000
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Albi, Galerie l'Aquarium - décembre 1999

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« Le lieu d'exposition est minimal. La pièce est petite, les murs sont couverts d'un papier blanc et on accroche aussi des dessins dans le couloir.
La galerie l'Aquarium appartient à l'association des Requins Marteaux
Un monde tout gris.
Vanoli fuit l'académisme. Son dessin est drôlement foutu, sommaire, mais tout cela est voulu, maitrisé. La composition est magistrale. Est-ce pour traduire          l'angoisse, sentiment répandu dans nombre de ses dessins, que la perspective se resserre comme dans un entonnoir ? Un basculement sur le devant de la scène accentue l'agitation.
Le monde est gris, le monde est noir. Un premier temps, on s'arrête sur ces regards hallucinés, sur ces pauvres costumes et on part sur l'idée que  seules, l'aliénation et la peur habitent le monde de Vanoli. Mais en regardant attentivement tous ces dessins, on se surprend à considérer que les thèmes
parcourent  un vaste espace du sentiment allant jusqu'à une simplicité heureuse : Corinne lit dans un fauteuil, avec autant de bonheur que dans un tableau de Matisse, la même est allongée sur un lit, dans le maigre décor de sa chambre. De ces coups de crayons et de ces encres heurtées émane quelque chose comme de la sympathie pour les gens qui ne sont rien sinon le regard que l'on porte sur eux. Une femme au perroquet, une autre assise, des gouaches et des collages, dans la simplicité de leur personnage et dans la complexité du travail d'artiste, sont de très belles oeuvres.
La ville l'inspire.  
L'univers de Vanoli ne se restreint pas à la ville, à l'alignement de ses immeubles.. Il y a chez lui un sentiment de la nature pour peu qu'elle soit habitée d'esprits
primitifs ou qu'elle soit le refuge des sages, mais c'est surtout la ville qui l'inspire avec ses foules.  Elle est le théatre des oppressions, des manipulations, des attentions. Sa vision du monde est marquée par quelques mythes politiques des années soixante. Mais parfois, l'image cherche à parler sans ces références. Une
camionnette de livraison de pizzas est arrêtée sur un passage pour piétons sans grande explication. L'art de maintenant joue souvent d'une quotidienneté qui
accumule toutes les absences, ou de dérision, ne change rien à l'affaire. »

Extrait d'un article paru dans le Tarn Libre en décembre 1999.