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Récit épistolaire écrit par Calou le temps d'un stage entre instits dans l'éducation nationale à la fin des années 80...
Personne n'aurait pu dire à l'époque que ce livre aurait pu être un
hommage à un mode de communication, par lettre, postée, timbrée, qui
allait devenir désuet.
Chacune des lettres que s'envoient les 3 petits cochons et les divers
protagonistes s'accompagne d'une enveloppe reproduite avec un grand
dessin. JC Menu accepte enfin de le publier dans les années 2000, se
mettant à l'ouvrage pour recopier lui-même manuscritement les lettres
du père Martin, le curé du village.
Un livre à la présentation hors normes!
"Frais de porc
Vincent Vanoli et Calou transforment le conte des trois petits cochons en récit épistolaire.
Ceci n'est pas une bande-dessinée. Une correspondance des trois petits cochons est pourtant publié, hors collection, par l'Association.
Comme son titre l'indique, il s'agit d'un récit épistolaire. Comme il
l'indique moins, le texte de Calou s'accompagne d'images. Les peintures
de Vincent Vanoli se joignent aux lettres des frères de laie. Mais ces
lettres constituent aussi des illustrations à part entière. Papiers
jaunis, quadrillés, à en-tête, manuscrits, tapuscrits, enveloppes,
télégrammes et missives administratives. Rien n'est laissé au hasard.
Marianne à groin ou cachet de Bourg-le-Foin, chaque détail participe à
cette République française et cochonne, au sens le plus littéral du
terme.
Calou et Vanoli reprennent le célèbre conte à leur sauce, celle à
laquelle les trois petits cochons seront mangés. Avec eux, Nif-Nif est
un jeune porc paumé et chômeur ; Naf-Naf, un travailleur social et
communiste ; Nouf-Nouf, le patron d'une usine. Le premier habite une
hutte de paille à Bourg-Le-Foin, le second un chalet à Vildebois, le
dernier, une belle maison de Briekburg. Mais tous les trois vont avoir
maille avec une famille de puissants notables : les Leloup. Ils auront
beau être des « cochons de cœur », et avoir de leur côté un curé « un
peu ours » de caractère (et franchement d'allure), il n'empêche.
Expulsion, licenciement et endettement auront leur peau. Porcine et
sociale, cette correspondance nous rappelle que « la mort est le destin
du cochon », et l'homme, un loup pour l'homme.
Calou s'accompagne d'images. Les peintures
de Vincent Vanoli se joignent aux lettres des frères de laie. Mais ces
lettres constituent aussi des illustrations à part entière. Papiers
jaunis, quadrillés, à en-tête, manuscrits, tapuscrits, enveloppes,
télégrammes et missives administratives. Rien n'est laissé au hasard.
Marianne à groin ou cachet de Bourg-le-Foin, chaque détail participe à
cette République française et cochonne, au sens le plus littéral du
terme.
Calou et Vanoli reprennent le célèbre conte à leur sauce, celle à
laquelle les trois petits cochons seront mangés. Avec eux, Nif-Nif est
un jeune porc paumé et chômeur ; Naf-Naf, un travailleur social et
communiste ; Nouf-Nouf, le patron d'une usine. Le premier habite une
hutte de paille à Bourg-Le-Foin, le second un chalet à Vildebois, le
dernier, une belle maison de Briekburg. Mais tous les trois vont avoir
maille avec une famille de puissants notables : les Leloup. Ils auront
beau être des « cochons de cœur », et avoir de leur côté un curé « un
peu ours » de caractère (et franchement d'allure), il n'empêche.
Expulsion, licenciement et endettement auront leur peau. Porcine et
sociale, cette correspondance nous rappelle que « la mort est le destin
du cochon », et l'homme, un loup pour l'homme."
Marion Dumand sur le site artnet en 2008.
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