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           une photo de repérage à Mont Saint Martin (54) pour un décor du livre

Avec qui ce sculpteur a des comptes à régler ? 
De sa forme anonyme originelle il doit en adopter
une nouvelle, déterminée. Il doit aussi en pétrir
une autre, celle en suspens, qu'il a englouti naguère.
Saura-t-il s'en sortir ou sa malédiction
n'aura-t-elle aucune issue ? Est-il un assassin
ou est-ce une part de lui-même qu'il veut tuer,
ne sachant pas comment la faire
coexister avec l'autre part ? Le vieil homme qui surveille
ou tire les ficelles de cette fiction rétro
s'en sort-il mieux que sa créature?
Et il y a cette cette femme amoureuse derrière sa fenêtre,
qui se confronte à un mur de refus, n'a-t-elle que
la possibilité de tout perdre?
Fétichisme, sacrifice de la vie pour sa représentation,
l'ombre pour proie!
Chacun cherche une forme qui le libérera ici mais
personne ne la trouvera.
Voilà comment je lis cette histoire maintenant que
j'ai terminé, après avoir eu la tête dans le guidon
pendant des mois.
Expressionnisme/film noir/rétro/du bleu
La Femme au Portrait/ Le Loup des Steppes/ Les Amants de la Nuit

Herman Hesse/Nicholas Ray/Yves Klein/Fritz Lang/Vertigo d'Hitchcock

"Vanoli livre là son récit le plus expressionniste, hommage rendu aux vieux maîtres du cinéma allemand sans doute plus qu’aux peintres. Permanence du noir & blanc charbonneux, soutenu par un bleu d’abord très discret qui s’affirmera pour envahir finalement la page, loin de caractériser la traditionnelle sérénité ; amours et création contrariées, folie immanente. Perspectives et décors distordus accentuent la confusion mentale du personnage principal. La femme d’argile est le nouveau joyau d’un auteur à la production métronomique (plus de 30 livres publiés en autant d’années, essentiellement à L’Association) et dont l’œuvre exigeante, cérébrale sans jamais vous prendre de haut, reste globalement hors radar. On ne peut que le regretter. Plaçant l’acte créatif au cœur – acte impossible, inachevé, incompris, ce livre peut d’ailleurs être reçu comme un pied de nez de l’auteur à sa propre malédiction. L’artiste continue de travailler inlassablement tandis que son double interroge la pertinence et la vanité du geste. « Oui ! Il a le sentiment que vit en lui un double ! Quelle absurde stratégie développe-t-il alors pour contrer cette terrible confusion installée désormais, de n’être plus qu’un fantôme ? » « Nous n’avons besoin de personne d’autre. À quoi bon les autres ? »
Une critique instantannée de la librairie Contrebandes à Toulon, en mai 2018

Une interview sur le site MaXoe en juin 2018 par Sébastien Moig

Une lecture par Presence sur son blog